Une population qui diminue sur notre fenua.

La population diminue sur le fenua et ceci à Wallis et à Futuna. C'est en 2013 qu'aura lieu le prochain recensement par le service de la statistique du territoire, mais une estimation de la population à la fin de l'année 2011 serait d'environ 12 600 personnes. Le chiffre de 13484 environ en 2008 est le dernier chiffre publié.

Il est à noter cependant que le nombre de naissances qui avait baissé pendant des années a augmenté au cours des deux dernières années.

D'ailleurs, le nombre d'inscrits sur les listes electorales au cours de l'election de dimanche 25 mars 2012 permet d'avoir une petite idée de la population pour les tranches d'age concernées.

L'émigration concerne d'une part les jeunes une fois le cycle scolaire achevé. En effet, la poursuite de l'enseignement se fait en dehors du territoire pour la plupart des formations. Mais l'émigration concerne d'autre part aussi les jeunes qui habitent sur le fenua et qui ne trouvent pas de travail. Il y a alors possibilité de s'engager dans l'armée pour y faire une carrière plus ou moins longue, mais également la possibilité de partir trouver du travail en Nouvelle-Calédonie ou en métropole.

Concernant ceux qui ont fait des études à l'extérieur, le manque cruel d'emploi local entraine qu'un grand nombre des jeunes partis suivre une formation ne rentrent pas sur le fenua, mais préfèrent rester en métropole, en Nouvelle-Calédonie ou en Polynésie Française par exemple.

Aujourd'hui, une demande importante d'emploi émane de la Nouvelle-Calédonie, surtout dans la région de Koné avec le développement de la mine du nord, et il n'est pas rare d'entendre que des jeunes ou moins jeunes ont signé un contrat et ont décidé de partir, seul ou en famille, vers une destination où ils pourront trouver une activité de tout genre.

Une nouvelle assemblée territoriale prend place et un des points importants sera sans aucun doute celui du développement durable du territoire, avec la possibilité de créer de l'emploi local permettant ainsi aux wallisiens et aux futuniens de rester sur place.